L’année dernière, en 2005, sur la chaîne parlementaire est passée un reportage sur un voile encore méconnu de la prostitution forcée. Certaines filles venant d’Afrique étaient contrainte par la force à avoir des relations sexuelles avec des animaux (la zoophilie) pour la réalisation de film.

Peu d’écho sur se reportage qui m’est en scène la dépravation humaine. La zone brumeuse entre l’acceptable et l’inacceptable où beaucoup de gens vogues est dépassé au point de ce demander ou va l’être humain. Peut-on encore parler d’être humain. Il le faut bien, car ces personnes qui organisent, dirigent et vivent de ce genre de trafic, sont « nos voisins ». Oui, la personne qui habite à côté de chez vous, que vous saluez tous les soirs en rentrant de travail, qui vous a prêtée sa perceuse la dernière fois, qui est discret… Aucune différence entre vous et moi, pourtant il est dénué de toute moralité au point de traiter autrui comme un objet. Ces gens vivent en marchant sur le dos d’être vivant, si la police n’arrive pas à mettre fin a ce trafic honteux, nous nous pouvons agir de notre côté en n’achetant pas ce genre de film dont les origines ne seraient pas claires.

Simulation étrange… les transsexuelles qui se prostituent le long des bois… Quel rêve ont-il, une veillée autour d’un feu de bois… une vie de femme sans doute. Simulation étrange… Loin de chez eux… Amérique du sud, Brésil dit-on… Loin de tout cela… Plutôt Equateur… Simulation étrange… Quel est donc ce pays où on ne change que la moitié d’un corps, le haut. Le bas, jamais. Pourquoi sont-il ici ? L’argent, la richesse, vivre… surtout vivre. Pourquoi changer… femme en haut… homme en bas. Simulation étrange… Quel intérêt ?

Vivre en travaillant. Changer pour travailler. Se prostituer pour vivre.

Homme devenant femme pour gagner sa vie en France et autres pays occidentaux.

Voilà une situation étrange… Sacrifier son être pour se prostituer. Ne pas être né femme serait un handicape. Pas ou peu de travail chez soi. L’envie de vivre et de réussir. Economiser pour l’opération de la dernière chance. Immigrer loin de chez soi. Changer le physique c’est aussi changer sa façon d’être, de percevoir, son âme , devenir quelqu’un d’autre.

Que deviendront-il ? Quand le haut se fanera . Quand l’insouciance des jeunes années annoncera que tout n’est que mirage. Quand il faudra rentrer. Quand les grands hommes diront stop. Quand les opérations montreront leurs limites.